samedi 5 septembre 2009

De la vie à la mort volontaire - Suite

Dans mon dernier article, je ne laissais guère place à l’espoir de sauver les personnes suicidaires de types 2. Pour ceux qui ne se souviennent plus, le type 2 est la personne cherchant à avertir son entourage qu’un événement tragique va se produire et à les préparer à sa mort. Il est très agressif envers lui-même ce qui rend l’intervention plutôt difficile. Sachez que c’est plus compliqué, mais pas impossible. Dans ces cas précis, il est capital d’aller voir une personne qualifiée soit, un travailleur social, un psychologue ou même des agents de la paix afin que ceux-ci interviennent auprès de cette personne. Il faut absolument spécifier si la personne vous a menacé de se tuer plus rapidement si son plan était dénoncé, de cette façon le suicidaire recevra une intervention plus adéquate à sa situation. Une personne sera en tout temps avec lui. Sachez qu’agir de cette façon avec tout type de suicidaire est la solution la meilleure. Rappelez-vous que vous n’êtes pas qualifié pour juger de l’importance de la crise et qu’un tel poids sur vos épaules est beaucoup trop lourd? Quand vous en parlez, c’est comme si vous partagiez le poids à porter. Plus nous sommes nombreux à partager un poids, plus la charge devient légère. Nous ne sommes pas tous de même force donc certains auront la capacité de supporter plus de poids. Quand cela sera fait, il est possible que la personne chère à vos yeux soit hospitalisée. Il se peut qu’il soit en colère, mais vaut mieux un ami en colère qu’un ami mort. S’il est hospitalisé, ne forcez rien. Vous pouvez l’appeler et lui demandez de ses nouvelles, mais, s’il ne souhaite pas vous parler ne forcez rien. Si au contraire celui-ci vous appelle dès son entrée à l’hôpital et qu’il souhaite vous voire, que son ton est rauque c’est qu’il à besoins de vous. La première journée en psychiatrie est un choque donc il est rare que la personne cherche à appeler tout le monde, mais plutôt les personnes qui lui sont le plus cher. Vous êtes donc convoqué à aller le voir souvent tout au long de son processus de guérison, car vous êtes en quelque sorte devenu un pied d’encrage. Vous avez fait ce qu’il y avait à faire et votre ami le saura, peut-être pas pendant les premières semaines, mais, un jour, il vous fera savoir que votre geste était le bon. Ne refuser pas les remerciements de ça part ce serait une insulte pour lui. Pour terminer, il n’y a qu’une solution quand on est confronté à un cas de suicidaire, c’est d’en parler. Jeunesse, j'écoute : 1-800-668-6868 Tel-jeunes : 1-800-263-2266 Le centre ressource intervention suicide : 418-862-9658 Gai écoute : 1-888-505-1010 Tel-Aide : 514- 935-1101 Info-Santé : 811 Centre pour les victimes d'agressions sexuelles : 514-934-4504

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