samedi 5 septembre 2009

De la vie à la mort volontaire

Le 3 mai 2009, fut une journée pénible pour la population d’Alma, au Lac-Saint-Jean, avec le décès de la petite Mlle. Bouchard lundi dernier sur le pont Carcajou, alors âgé de 13 ans. Nous nous demandons comment à cet âge prendre une telle décision est possible. Il est effectivement pénible de voir une jeune fille, qui avait la vie devant elle, se suicider en enjambant le garde-fou pour rencontrer la mort. Mot difficile à associer à jeunes ou enfant. Premièrement, comment est-ce possible? Qu’est-ce qui a poussé celle-ci à commettre un tel acte? Les journaux disent qu’en rapport à l’école, rien ne laissait présager un tel acte. Moi je me demande où ils ont pris leurs informations! Sortant tout juste de mon secondaire, la méchanceté hypocrite des jeunes me revient encore en tête. Les enseignants et la sécurité ont eu même de la difficulté à prendre compte des problèmes de leur école, alors il ne faut pas trop se fier à leurs opinions si vous voulez mon avis. De plus, savoir ce qu’elle vivait en son intérieur est une chose que seul un intervenant a pu constater, si elle en avait un. En tant que Futur Psy, j’ai une grande facilité à imaginer la souffrance qu’elle devait endurer pour en arriver là. Malheureusement, le passé est du passé et je ne m’éterniserai plus très longtemps sur le cas de la jeune fille. Dans les journaux on dit : rien ne laissait présager un tel acte de sa part. Moi je dis foutaise! Vu le temps qui s’est indéniablement passé entre le moment où elle a quitté la maison et le temps où elle s’est lancée dans le vide, il est certain que l’acte était prémédité. Dans ces cas, celle-ci a dû lancer des tonnes de messages indiquant sa détresse et son envie de mourir. De plus, sur son blogue nous avons relevé beaucoup de messages indiquant ses intentions, mais pouvons nous nous fier exclusivement aux allégations d’un jeune sur son blogue pour dire qu’il tentera réellement de se suicider? Faisant le tour de blogue, j’ai constaté que rares sont les blogues ne contenant aucune parole suicidaire. Comment pouvons-nous savoir si quelqu’un dit vrai? Aucune méthode selon moi. Ma théorie sur le suicide est qu’il y en a trois types : le premier étant celui qui accepte d’être aidé et qui le souhaite, le deuxième cherche la mort à tout prix et laisse des messages simplement pour préparer son entourage à sa mort, le troisième type lui cherche plutôt une attention particulière que le mot suicide évoque. Dans tous les cas, la personne en détresse passera ses messages subtilement. Par exemple quand on leur demande s’ils vont bien ils répondent : si tu savais, non, oui (d’un air piteux). Certains d’entre eux évoqueront l’idée de partir, faire un voyage, d’autres auront des changements trop positifs quand le jour d’avant plus rien ne les tenait. Peut-être est-ce parce qu’il croit avoir trouvé la solution, ce qui les motive à vous laisser une bonne opinion d’eu. Il est important, lorsqu’on soupçonne une personne, de vouloir faire un acte irréparable, de lui demander directement s’il veut mourir. En aucun cas diminuer ses sentiments et la raison pour lesquels il évoque le suicide, cette personne pourrait s’en sentir incompréhensible, ce qui n’est pas le cas. Agir auprès d’une personne à risque de se suicider est très délicat. Le premier et le troisième cas accepteront l’aide, alors que le deuxième lui est très agressif envers lui-même. Il ne serait pas surprenant que ce type de cas, ayant été surpris à penses à la mort, mettent leur interlocuteur sans possibilité d’agir. Tout cela, avec des menaces contre eux même si quiconque est mis au courant. Effectivement, les gens du deuxième type sont très dangereux et agressifs pour eux. S’il accepte de parler avec vous, votre écoute et présence est l’un de meilleur remède, leur offrir leur soutien et la possibilité de le suivre et de l’aider tout au long de leur processus de guérison. S’il est impossible pour vous de l’aider vu son entêtement, il existe plusieurs moyens plus drastiques. Si vous n’avez pu aider une personne suicidaire pour quelconques raisons, dites-vous que ce n’est pas vous qui lui avez mis la corde au coup. Cette personne l’a fait toute seule, sans votre aide. Pour les personnes songeant au suicide, voici quelques petites choses auxquelles vous n’avez peut-être pas pensé : Vos parents seront dévastés et persuadés d’avoir échoué dans leur rôle de parents. Toutes personnes vous côtoyant se sentiront coupables de n’avoir rien vu avant. Le deuil d’une personne suicidé est le plus difficile à vivre puisque tous les « bobos » sortent. Certains penseront à vous suivre par votre seule faute. Vous n’aurez même pas réalisé tous vos rêves et si oui briserez ceux des autres puisque vous êtes unique et aimer. Où mène la mort par suicide? Êtes-vous si certain que la mort par suicide ne mène qu’à la paix? Qui nous prouve que nous ne faisons pas que recommencer à zéro ? Songez à deux fois aux vrais enjeux qu’est l’après suicide. Quelles sont les raisons de vos envies suicidaires et quelles raisons pourraient vous rattacher à la vie ? Sincèrement, je crois que toutes personnes soufrant de ce genre de douleurs devraient y penser à deux fois avant de décider par eux-mêmes de mourir. Peu importe vos croyances, la vie a une raison d’être et la connaissant ou non, nous avons tous le droit de vivre heureux. Si vous décidez de mourir ce soir vous décidez de prendre le chemin de la facilité et de la lâcheté. Oui, c’est lâche de mourir puisque c’est si facile abandonner et dire que nous ne sommes pas capables. Moi je dis que vous devriez prendre consistance que votre physiologie est tout à fait capable de passer au travers de cette épreuve et que vous utiliser male vos mots. Vous n’êtes pas incapable, vous ne voulez pas, c’est totalement différent. Sur ce, écrivez-moi des commentaires et il me fera un plaisir de répondre sur le site ou par courriels. Ce sujet est très passionnant et controversé. Vous avez un ami dans le besoin et avez besoins d’aide, je suis là pour vous conseiller. Par contre, voici quelques sites d’aide et d’informations sur le suicide. Ne craignez en aucuns cas d’appeler au service téléphonique que je vous propose. Jeunesse, j'écoute : 1-800-668-6868 Tel-jeunes : 1-800-263-2266 Le centre ressource intervention suicide : 418-862-9658 Gai écoute : 1-888-505-1010 Tel-Aide : 514- 935-1101 Info-Santé : 811 Centre pour les victimes d'agressions sexuelles : 514-934-4504

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